Il a été signé à Téhéran entre Hyundai Rotem et la société Irico (Iranian Rail Industries Development Co), une subsidiaire de la compagnie ferroviaire iranienne, en présence du ministre des Transports, Abbas Akhoundi.
L'accord, dont le financement provient de la partie sud-coréenne, prévoit la construction de 300 wagons par Irico en Iran, avec la création de 1.000 emplois directs et 1.700 emplois indirects, et 150 wagons en Corée du Sud, a déclaré Nasser Soufi le directeur général d'Irico.
En août dernier, l'Iran a obtenu une ligne de crédit de 8 milliards d'euros auprès de l'Exim Bank, l'agence officielle de crédit à l'exportation de la Corée du Sud.
Cette ligne de crédit permettra d'"activer de nombreux projets de développement et de production" en Iran, avait déclaré Valiollah Seif, le président de la Banque centrale iranienne.
La Corée du Sud est un partenaire économique et commercial important de l'Iran, mais le pays avait considérablement limité ses relations avec Téhéran à cause des sanctions internationales contre le programme nucléaire du pays.
Depuis la conclusion de l'accord sur le nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) en juillet 2015, Téhéran cherche à développer ses relations économiques et commerciales avec les pays asiatiques et européens, malgré l'opposition du président américain Donlad Trump.
En septembre, l'Iran a également signé un accord avec la CITIC banque de Chine pour financer à hauteur de 10 milliards de dollars plusieurs projets d'infrastructures, avec la promesse de 25 autres, selon la Banque centrale iranienne.
Avec AFP