Djibouti a accusé l'Erythrée d'avoir profité du retrait du contingent du Qatar pour occuper une partie de territoire revendiquée par les deux pays de la Corne de l'Afrique.
Après avoir écouté un rapport onusien sur la situation, le Conseil a exhorté "les parties à résoudre pacifiquement leur différend frontalier, d'une manière qui soit en accord avec la loi internationale", a affirmé l'ambassadeur bolivien, Sacha Llorenty, qui occupe en juin sa présidence tournante.
Le Conseil, a-t-il précisé à l'issue d'une réunion à huis clos demandée par l'Ethiopie, accueillerait positivement des mesures visant à "bâtir la confiance".
Les quinze pays membres du Conseil ont par ailleurs vu d'un bon oeil la proposition de l'Union africaine d'envoyer une mission à la frontière.
Les soldats du Qatar étaient déployés depuis 2010 dans ce secteur disputé. Leur retrait annoncé mercredi fait suite à la crise qui a éclaté entre le petit émirat du Golfe et l'Arabie saoudite ainsi que ses alliés, qui l'accusent de soutenir le "terrorisme".
Djibouti comme l'Erythrée entretiennent de bonnes relations avec l'Arabie saoudite et ses alliés, dont ils ont pris le parti dans cette crise.
Avec AFP