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L'Union africaine appelle à la fin de la crise aux Comores


Les partisans d'un référendum national prévu par l'administration du président en exercice, Azali Assoumani, assistent à un rassemblement à Moroni, capitale fédérale et siège du gouvernement de l'Union des Comores, le 26 juillet 2018.
Les partisans d'un référendum national prévu par l'administration du président en exercice, Azali Assoumani, assistent à un rassemblement à Moroni, capitale fédérale et siège du gouvernement de l'Union des Comores, le 26 juillet 2018.

L'UA a appelé à la reprise urgente des négociations de paix dans les îles Comores, sujettes au coup d'État, après les affrontements entre les forces gouvernementales et les opposants au président Azali Assoumani.

Dans un communiqué, le président de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat a déclaré qu'il "déplorait" la rupture des négociations entre les parties rivales au début de ce mois, et a parlé de la "nécessité de la reprise rapide du dialogue inter-comorien et de son déroulement dans un esprit d’inclusivité, de sincérité et de bonne foi."

L'UA a également appelé toutes les parties à "s'abstenir de toute action susceptible de renforcer la tension actuelle".

Des affrontements avaient déjà eu lieu lundi. Une coalition de six partis, "Amani y'a Comores", avait alors estimé dans un communiqué que "cette situation était l'aboutissement prévisible des mesures d'intimidation" et du "bafouement sans précédent des libertés démocratiques (par le) régime d'Azali Assoumani".

Le climat politique s'est singulièrement dégradé aux Comores depuis le référendum constitutionnel du 30 juillet. Ce scrutin aux allures de plébiscite (92,74% de oui) a renforcé les pouvoirs du président Azali Assoumani, notamment en l'autorisant à accomplir deux mandats successifs au lieu d'un.

Référendum sous haute tension politique aux Comores (vidéo)
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Il a annoncé son intention d'organiser un scrutin présidentiel anticipé l'an prochain, qui lui permettrait de remettre les compteurs électoraux à zéro et de régner sur l'archipel, en cas de victoire, jusqu'en 2029.

Ses adversaires dénoncent depuis des mois sa dérive autoritaire.

Avec AFP

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