Les sanctions peuvent prendre la forme d'une amende ou d'une suspension pour des matches la saison prochaine. "C'est une honte! Ils mettent 4 gars qui n'y comprennent rien au foot pour revoir le ralenti (...) Qu'ils aillent se faire foutre", avait écrit le Brésilien sur les réseaux sociaux, après recours à la vidéo pour accorder un penalty à Manchester United, vainqueur 3-1.
"Ney" risque gros si on s'en tient à la jurisprudence établie par un autre joueur du PSG. En mars 2015, Serge Aurier, alors défenseur du PSG (aujourd'hui à Tottenham) avait été le premier joueur sanctionné par l'UEFA, de trois matches de suspension, pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.
Forfait sur blessure à Chelsea (comme Neymar le 6 mars pour le match PSG-ManU), le latéral ivoirien avait diffusé sur sa page Facebook une vidéo, juste après la qualification parisienne (2-2 a.p.).
On le voyait exulter devant sa télévision au coup de sifflet final en hurlant: "Ici c'est Paname, arbitre sale fils de pute". Il avait également qualifié par écrit l'arbitre Bjorn Kuipers de "tête de chou-fleur".
Aurier avait ensuite présenté ses excuses. "Je demande pardon à M. Kuipers, à ses assistants ainsi qu'à tous les arbitres pour ma réaction après le match à Chelsea". "Ce n'est évidemment pas cette image négative que je veux renvoyer, poursuivait-il. Ma passion pour le football et ma frustration d'être blessé pour un tel match ont entraîné ma réaction, qui n'avait pas lieu d'être. Le travail des arbitres n'est pas facile, je regrette sincèrement".
La sanction avait tout de même été lourde.