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L'UEFA alourdit en appel à 18 mois la suspension de Nasri


Samir Nasri lors d'un match entre Manchester City et Liverpool, Angleterre, le 11 janvier 2012.
Samir Nasri lors d'un match entre Manchester City et Liverpool, Angleterre, le 11 janvier 2012.

L'UEFA a annoncé mercredi avoir alourdi en appel la suspension pour dopage du Français Samir Nasri, actuellement sans club, de six à dix huit mois, soit jusqu'au 1er janvier 2019.

Nasri, 31 ans, qui a quitté son dernier club -Antalyaspor- en janvier, avait été suspendu pour six mois fin février 2018 pour avoir bénéficié d'une perfusion intraveineuse de vitamines, méthode prohibée par l'Agence mondiale antidopage (AMA). L'instance de contrôle, d'éthique et de discipline de l'UEFA avait fait appel de cette sanction.

La suspension ayant démarré rétroactivement le 1er juillet 2017, il ne pourra pas retrouver les terrains avant le 1er janvier 2019. Il a toutefois été autorisé à reprendre l'entraînement avec n'importe quel club à partir du 1er novembre 2018.

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Tout était parti du passage du joueur, quand il évoluait à Séville (2016-17, alors prêté par Manchester City), dans une clinique américaine pour un traitement intraveineux.

La clinique Drip Doctors, située à Los Angeles, avait communiqué sur Twitter sur "un traitement intraveineux" de vitamines fourni pour l'ancien joueur de Marseille et d'Arsenal "afin qu'il garde la forme".

L'Agence espagnole antidopage (Aepsad) avait alors ouvert une enquête fin 2016. Cette pratique par intraveineuse est interdite par l'AMA, à moins, entre autres, que le joueur ne bénéficie d'un certificat. Mais l'UEFA avait refusé d'accorder une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) à titre rétroactif.

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L'ex-Bleu aux 41 sélections (5 buts) risquait quatre ans de suspension, selon la presse espagnole.

Avec AFP

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