"Une présence continue de la coalition en Irak sera assurée à certaines conditions, proportionnellement aux besoins et en coordination avec la gouvernement irakien", a précisé la coalition dans un communiqué, sans toutefois donner de chiffres sur les effectifs envisagés.
Grâce aux succès ayant suivi la libération de Mossoul, la coalition va changer d'orientation en Irak, pour passer du soutien apporté aux opérations de combat à la préservation des gains militaires contre l'EI, a indiqué le communiqué.
"La coalition ajustera ses forces en consultation avec ses partenaires irakiens afin de s'assurer d'une défaite durable" de l'EI, a relevé le chef des opérations de la coalition, le général Jonathan Braga, cité dans le communiqué.
"La coalition ne précise pas les plans ou les contributions spécifiques de chaque pays, mais elle déclare que 2018 sera une année critique pour ajuster les forces de la coalition", a conclu le communiqué.
La coalition avait déjà annoncé son intention de réduire la voilure, mais pas aussi clairement.
Après trois ans d'efforts pour anéantir le "califat" de l'EI, la mission "va évoluer et passer d'une approche de saisie de territoire à une approche de stabilisation", indiquait il y a quelques semaines le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis.
Mise sur pied en octobre 2014 par les Etats-Unis alors que l'expansion territoriale de l'EI menaçait Bagdad, la coalition rassemblait 50 pays. Aujourd'hui, elle en compte 74, plus des organisations internationales comme Interpol et l'Otan.
Dès fin novembre, les Etats-Unis --qui ont déployé 2.000 soldats en Syrie et plus de 5.000 en Irak-- annonçaient le retrait de 400 Marines de Syrie. Dans le même temps, Washington envoyait 3.000 soldats en renfort en Afghanistan, où le conflit est entré dans la 17e année.
Avec AFP