Les frappes ont notamment détruit sur les dernières 24 heures "un poste de commandement", "des tours de communication", "six ponts utilisés par l'EI", et "huit positions de combat", selon le bilan quotidien des bombardements publié par le Centcom, le commandement militaire américain au Moyen-Orient.
Les combattants arabes et kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition rebelle soutenue par la coalition, ont lancé une offensive mardi pour reprendre au groupe Etat islamique la ville de Manbij, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG qui s'appuie sur un réseau de sources dans le pays.
Les FDS ont lancé également il y a une dizaine de jours une offensive au nord de Raqa, le principal bastion syrien des jihadistes.
Les FDS sont une coalition dominée par les milices kurdes des YPG (Unités de protection du peuple. Elles sont conseillées par les forces spéciales américaines.
Les Etats-Unis ont déployé près de 200 de ces soldats dans le nord-est de la Syrie pour aider les groupes rebelles se battant contre le groupe Etat islamique.
La "poche de Manbij" est une zone contrôlée par le groupe Etat islamique à la frontière avec la Turquie. Elle est le dernier point de contact avec la Turquie pour les jihadistes.
Un soldat des forces spéciales américaines a été blessé le week-end dernier en Syrie, le premier soldat américain à être blessé ou tué depuis l'envoi des forces spéciales dans le pays à la fin de l'année dernière.
Avec AFP