La Côte d’Ivoire, deuxième pays producteur mondial de noix de cajou, se propose d’organiser un salon international à Abidjan pour présenter les produits dérivés de l’anacarde et convaincre les industriels pour la transformation de cette matière.
La valorisation de l’anacarde vise à accroître les revenus des producteurs et des populations rurales, ce qui permettra également de lutter contre la pauvreté.
La réforme engagée en mars 2013 par l’administration Ouattara a pour objectif d’atteindre un taux de transformation de 100% de la production nationale de noix de cajou à l’horizon 2020.
Dans une interview avec le correspondant de la Voix de l'Amérique (VOA), Germain N'Dri, le directeur général du Conseil coton et anarcade en Côte d'Ivoire, Sanogo Malamine, a noté que le pays a produit plus de 500 000 tonnes de noix de cajou en 2013. Le taux de croissance annuel de la production est actuellement de l’ordre de 10% et la Côte d'Ivoire devrait devenir dans un avenir proche le numéro un mondial de l'anarcade, a estimé M. Sanogo Malamine.
Cependant, le taux de transformation est en deçà de 10% de la production nationale, et c'est là où les efforts doivent se reporter, a-t-il poursuivi.