Cette date buttoir est reprise dans un document des juges de la CPI transmis aux autorités sud-africaines.
Le gouvernement de Jacob Zuma doit en particulier expliquer "sa défaillance à arrêter Omar el-Béchir et le remettre à la Cour".
Malgré une mesure d’interdiction prise par un juge du pays, les autorités sud-africaines avaient laissé partir le président soudanais qui est sous le coup d’un mandat de la CPI et qui participait au sommet de l’Union africaine.
Les juges de la CPI rappellent que l’Afrique du Sud était dans l'obligation d'arrêter M. Béchir qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, pour génocide et crimes de guerre dans son pays.
Même si ses déplacements sont réduits, M. Béchir continue à se rendre à l'étranger sans être inquiété, parfois dans des pays membres de la CPI, qui ne dispose pas de sa propre force de police et doit s'en remettre à la coopération des Etats.