Quatrième journée de chômage technique pour les fonctionnaires américains ce vendredi, les républicains et démocrates tardant toujours à résoudre l’impasse sur le projet de loi fiscal pour l’exercice 2013-1014.
La Maison-Blanche a annoncé tard jeudi que le président Barack Obama renonçait à sa tournée en Asie, du fait de la crise. « Le voyage du président Obama en Indonésie et au Brunei a été annulé » précise un communiqué. Le secrétaire d’Etat John Kerry dirigera les délégations américaines dans ces deux pays où doivent se dérouler respectivement le sommet du forum de Coopération de l’Asie-Pacifique, puis celui de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).
En début de semaine, la crise budgétaire avait déjà forcé M. Obama à annuler des escales prévues en Malaisie et aux Philippines.
M. Obama a exigé jeudi du président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, qu’il mette « fin à cette farce » et laisse voter un projet de loi qui permettrait la réouverture du gouvernement américain.
Le chef de l'exécutif se dit « exaspéré » par le blocage des Républicains. Il s'en est pris personnellement à M. Boehner. « Votez (un budget), arrêtez cette comédie et mettez fin à cette paralysie », a lancé M. Obama, lors d'une intervention dans une entreprise de construction à Rockville, dans la banlieue de Washington. Il a demandé que le Congrès fasse le nécessaire pour mettre un terme à la fermeture du gouvernement qui empêche des centaines de milliers de personnes de travailler et qui nuit à des milliers d'entreprises.
« Il n'y aura pas de négociations à ce sujet. Les Américains ne sont pas des pions d’un quelconque jeu politique. Vous ne devez pas exiger de rançon pour que le gouvernement continue de fonctionner. Vous ne devez pas exiger de rançon pour que l'économie suive son cours. Vous ne devez pas exiger de rançon pour faire votre devoir le plus élémentaire », s’est insurgé le président américain.
Selon M. Obama, la seule raison empêchant la réouverture du gouvernement est que le président de la Chambre des représentants ne veut pas déranger les « extrémistes » de son parti en appelant à un vote sur le budget adopté par le Sénat plus tôt cette semaine. Ce budget maintient intacte la loi sur la réforme de l’assurance-maladie.
Tous les démocrates et plus de 17 républicains de la Chambre des représentants se disent prêts à signer le projet de loi du Sénat si M. Boehner, la soumettait au vote.
« Envoyez la proposition à la Chambre. Laissez voter tout le monde. Elle passera. Envoyez-la-moi Je vais la signer. Le gouvernement redémarrera et nous pourrons reprendre la gestion des affaires publiques aider les américains », a dit M. Obama.
Les dirigeants du Congrès ont discuté avec le président mercredi soir pendant environ une heure, sans succès. L’échec de cette réunion a soulevé la crainte que l'arrêt du gouvernement dure jusqu'à la mi-octobre et se heurte ainsi à une autre échéance cruciale, à savoir le relèvement du plafond de la dette fédérale.
En effet, le Congrès doit renouveler l'autorité du gouvernement à emprunter de l'argent d'ici le 17 octobre, ou risquer un défaut de paiement, qui serait une première au niveau fédéral, et qui, selon de nombreux économistes, menacerait l'économie mondiale.
La Maison-Blanche a annoncé tard jeudi que le président Barack Obama renonçait à sa tournée en Asie, du fait de la crise. « Le voyage du président Obama en Indonésie et au Brunei a été annulé » précise un communiqué. Le secrétaire d’Etat John Kerry dirigera les délégations américaines dans ces deux pays où doivent se dérouler respectivement le sommet du forum de Coopération de l’Asie-Pacifique, puis celui de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).
En début de semaine, la crise budgétaire avait déjà forcé M. Obama à annuler des escales prévues en Malaisie et aux Philippines.
M. Obama a exigé jeudi du président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, qu’il mette « fin à cette farce » et laisse voter un projet de loi qui permettrait la réouverture du gouvernement américain.
Le chef de l'exécutif se dit « exaspéré » par le blocage des Républicains. Il s'en est pris personnellement à M. Boehner. « Votez (un budget), arrêtez cette comédie et mettez fin à cette paralysie », a lancé M. Obama, lors d'une intervention dans une entreprise de construction à Rockville, dans la banlieue de Washington. Il a demandé que le Congrès fasse le nécessaire pour mettre un terme à la fermeture du gouvernement qui empêche des centaines de milliers de personnes de travailler et qui nuit à des milliers d'entreprises.
« Il n'y aura pas de négociations à ce sujet. Les Américains ne sont pas des pions d’un quelconque jeu politique. Vous ne devez pas exiger de rançon pour que le gouvernement continue de fonctionner. Vous ne devez pas exiger de rançon pour que l'économie suive son cours. Vous ne devez pas exiger de rançon pour faire votre devoir le plus élémentaire », s’est insurgé le président américain.
Selon M. Obama, la seule raison empêchant la réouverture du gouvernement est que le président de la Chambre des représentants ne veut pas déranger les « extrémistes » de son parti en appelant à un vote sur le budget adopté par le Sénat plus tôt cette semaine. Ce budget maintient intacte la loi sur la réforme de l’assurance-maladie.
Tous les démocrates et plus de 17 républicains de la Chambre des représentants se disent prêts à signer le projet de loi du Sénat si M. Boehner, la soumettait au vote.
« Envoyez la proposition à la Chambre. Laissez voter tout le monde. Elle passera. Envoyez-la-moi Je vais la signer. Le gouvernement redémarrera et nous pourrons reprendre la gestion des affaires publiques aider les américains », a dit M. Obama.
Les dirigeants du Congrès ont discuté avec le président mercredi soir pendant environ une heure, sans succès. L’échec de cette réunion a soulevé la crainte que l'arrêt du gouvernement dure jusqu'à la mi-octobre et se heurte ainsi à une autre échéance cruciale, à savoir le relèvement du plafond de la dette fédérale.
En effet, le Congrès doit renouveler l'autorité du gouvernement à emprunter de l'argent d'ici le 17 octobre, ou risquer un défaut de paiement, qui serait une première au niveau fédéral, et qui, selon de nombreux économistes, menacerait l'économie mondiale.