Réunion des dirigeants de la Réserve fédérale (Fed) à Washington ce mercredi. Les économistes prédisaient que la banque centrale intensifierait ses efforts de relance pour stimuler l'économie américaine, toujours stagnante. Le patron de la Fed, Ben Bernanke, ne les a pas déçu et a annoncé son intention de soutenir la reprise en lançant en janvier un nouveau programme de rachats d'obligations du Trésor.
Grâce à l'achat d'obligations gouvernementales à long terme, et de titres liés à l’immobilier, la banque centrale a déjà injecté des centaines de milliards de dollars dans l'économie au cours des deux dernières années, mais la plus grande économie du monde n’a progressé qu’à un rythme modéré.
Certes, le taux de chômage a légèrement fléchi au cours des douze derniers mois, retombant à 7,7 %. Mais de l’avis des analystes, cette amélioration sur le front de l’emploi serait davantage due à l'abandon par certains travailleurs de leurs tentatives pour réintégrer le marché du travail. Ayant renoncé à se faire embaucher, ils ne sont plus considérés comme des chômeurs et ne figurent plus dans les statistiques.
La Fed prévoit donc d'acheter mensuellement 45 milliards de dollars de titres de l'Etat à partir de janvier, ce qui visera à maintenir les taux d'intérêt à leurs faibles niveaux, afin d’encourager les entreprises à investir et à embaucher. Mais cette nouvelle création de monnaie pourrait attiser l'inflation, redoutent certains analystes.
Entre-temps, le président Barack Obama et le Congrès continuent de négocier sur la façon d’éviter le gouffre fiscal, une série de réductions des dépenses publiques et d’alourdissement de la fiscalité qui entrera automatiquement en vigueur début janvier si les deux parties ne se mettent pas d’accord sur un nouveau projet de budget.
Grâce à l'achat d'obligations gouvernementales à long terme, et de titres liés à l’immobilier, la banque centrale a déjà injecté des centaines de milliards de dollars dans l'économie au cours des deux dernières années, mais la plus grande économie du monde n’a progressé qu’à un rythme modéré.
Certes, le taux de chômage a légèrement fléchi au cours des douze derniers mois, retombant à 7,7 %. Mais de l’avis des analystes, cette amélioration sur le front de l’emploi serait davantage due à l'abandon par certains travailleurs de leurs tentatives pour réintégrer le marché du travail. Ayant renoncé à se faire embaucher, ils ne sont plus considérés comme des chômeurs et ne figurent plus dans les statistiques.
La Fed prévoit donc d'acheter mensuellement 45 milliards de dollars de titres de l'Etat à partir de janvier, ce qui visera à maintenir les taux d'intérêt à leurs faibles niveaux, afin d’encourager les entreprises à investir et à embaucher. Mais cette nouvelle création de monnaie pourrait attiser l'inflation, redoutent certains analystes.
Entre-temps, le président Barack Obama et le Congrès continuent de négocier sur la façon d’éviter le gouffre fiscal, une série de réductions des dépenses publiques et d’alourdissement de la fiscalité qui entrera automatiquement en vigueur début janvier si les deux parties ne se mettent pas d’accord sur un nouveau projet de budget.