La justice française a rejeté mercredi un recours déposé par les avocats d’une jeune femme qui contestait la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public.
Par ailleurs, la jeune femme en question, Cassandra Belin, 20 ans, a été condamnée à un mois de réclusion avec sursis pour avoir insulté et menacé des policiers qui tentaient de procéder à une vérification d’identité.
Le tribunal de Versailles lui a également infligé une amende de 150 euros. L’incident survenu entre la jeune convertie à l’Islam, son mari et la police a fait les manchettes en France l'an dernier, et déclenché des émeutes dans la banlieue parisienne de Trappes.
Le tribunal a également rejeté une requête de l'avocat de Belin, Me Philippe Bataille, contestant la constitutionnalité de la loi de 2011 qui interdit le port du voile intégral. Certains estiment que la législation vise injustement les quelques 5 millions de musulmans en France - même si seulement une toute petite minorité de femmes portent le niqab.
Dans un entretien téléphonique avec la Voix de l’Amérique (VOA), Me Bataille a dit qu'il est possible qu'il interjette appel des deux jugements, mais que cela dépendra de sa cliente. Il dispose de 10 jours pour le faire.
Me Bataille a déploré, tout comme la présidente du tribunal correctionnel, Florence Perret, l'absence de Belin à son procès. De ce fait, elle n’aura pu expliquer pourquoi elle portait le voile, a dit son avocat. Me Bataille a ajouté que d’autres femmes qui souhaitent porter le voile intégral ont peur de sortir en public en raison de l'interdiction .
Ce verdict marque une nouvelle victoire pour le gouvernement français, qui cherche à faire respecter la loi au nom de la préservation de la laïcité. En 2013, une cour d'appel de Paris a estimé qu’une l'école maternelle privée avait eu raison de remercier un membre du personnel qui refusait d'enlever son foulard islamique au travail.
Néanmoins, la controverse va être portée cette année devant la Cour européenne des droits humains à Strasbourg. Son arrêt tombera probablement le mois prochain.
Par ailleurs, la jeune femme en question, Cassandra Belin, 20 ans, a été condamnée à un mois de réclusion avec sursis pour avoir insulté et menacé des policiers qui tentaient de procéder à une vérification d’identité.
Le tribunal de Versailles lui a également infligé une amende de 150 euros. L’incident survenu entre la jeune convertie à l’Islam, son mari et la police a fait les manchettes en France l'an dernier, et déclenché des émeutes dans la banlieue parisienne de Trappes.
Le tribunal a également rejeté une requête de l'avocat de Belin, Me Philippe Bataille, contestant la constitutionnalité de la loi de 2011 qui interdit le port du voile intégral. Certains estiment que la législation vise injustement les quelques 5 millions de musulmans en France - même si seulement une toute petite minorité de femmes portent le niqab.
Dans un entretien téléphonique avec la Voix de l’Amérique (VOA), Me Bataille a dit qu'il est possible qu'il interjette appel des deux jugements, mais que cela dépendra de sa cliente. Il dispose de 10 jours pour le faire.
Me Bataille a déploré, tout comme la présidente du tribunal correctionnel, Florence Perret, l'absence de Belin à son procès. De ce fait, elle n’aura pu expliquer pourquoi elle portait le voile, a dit son avocat. Me Bataille a ajouté que d’autres femmes qui souhaitent porter le voile intégral ont peur de sortir en public en raison de l'interdiction .
Ce verdict marque une nouvelle victoire pour le gouvernement français, qui cherche à faire respecter la loi au nom de la préservation de la laïcité. En 2013, une cour d'appel de Paris a estimé qu’une l'école maternelle privée avait eu raison de remercier un membre du personnel qui refusait d'enlever son foulard islamique au travail.
Néanmoins, la controverse va être portée cette année devant la Cour européenne des droits humains à Strasbourg. Son arrêt tombera probablement le mois prochain.