Les ONG qui militent en faveur de la bonne gouvernance se félicitent de l’entrée en vigueur le 3 mars d’une nouvelle règlementation européenne qui exige des importateurs et des commerçants de bois une plus grande traçabilité des produits bois. Ce qui, espère-t-on, permettra à terme de réduire le pillage des ressources forestières du continent africain.
La nouvelle règlementation introduit notamment le principe de sanctions pour les entreprises qui importeraient du bois d’origine illicite.
Mais si ce règlement bois de l’union Européenne (RBUE) est entré en application, en France, l’administration chargée de sanctionner n’a pas encore été désignée.
« Le bois illégal va entrer encore longtemps sur le territoire français. Concrètement, rien n’est prévu pour procéder au contrôle des importateurs", explique Frédéric Amiel, chargé de campagne Forêts pour Greenpeace France.
« Ce règlement ne sera efficace que si on a les moyens de l’appliquer », ajoute-t-il. « C’est là où le bât blesse puisqu’en France en tout cas, ni les structures de contrôle n’ont été désignées, ni le régime des sanctions qui s’appliquent en cas de fraude au règlement, n’a été voté par le parlement. Donc, on a un règlement, c’est bien, mais on n’a pas les moyens de le faire appliquer. Ça c’est beaucoup moins bien » poursuit M. Amiel.
Greenpeace a demandé au ministre français de l’Agriculture de détailler son plan d’action pour mettre en œuvre le nouveau règlement.
Rappelant que du bois illégal en provenance de République Démocratique du Congo a été débarqué récemment sur les ports de Caen, Nantes et La Rochelle, Greenpeace fait valoir que ce bois est « typique » du type de grumes qu’on devrait désormais exclure au nom de la nouvelle règlementation européenne.
« Il faut que les opérateurs comprennent que même si les structures ne sont pas en place…, le règlement s’applique » souligne M. Amiel.
La nouvelle règlementation introduit notamment le principe de sanctions pour les entreprises qui importeraient du bois d’origine illicite.
Mais si ce règlement bois de l’union Européenne (RBUE) est entré en application, en France, l’administration chargée de sanctionner n’a pas encore été désignée.
« Le bois illégal va entrer encore longtemps sur le territoire français. Concrètement, rien n’est prévu pour procéder au contrôle des importateurs", explique Frédéric Amiel, chargé de campagne Forêts pour Greenpeace France.
« Ce règlement ne sera efficace que si on a les moyens de l’appliquer », ajoute-t-il. « C’est là où le bât blesse puisqu’en France en tout cas, ni les structures de contrôle n’ont été désignées, ni le régime des sanctions qui s’appliquent en cas de fraude au règlement, n’a été voté par le parlement. Donc, on a un règlement, c’est bien, mais on n’a pas les moyens de le faire appliquer. Ça c’est beaucoup moins bien » poursuit M. Amiel.
Greenpeace a demandé au ministre français de l’Agriculture de détailler son plan d’action pour mettre en œuvre le nouveau règlement.
Rappelant que du bois illégal en provenance de République Démocratique du Congo a été débarqué récemment sur les ports de Caen, Nantes et La Rochelle, Greenpeace fait valoir que ce bois est « typique » du type de grumes qu’on devrait désormais exclure au nom de la nouvelle règlementation européenne.
« Il faut que les opérateurs comprennent que même si les structures ne sont pas en place…, le règlement s’applique » souligne M. Amiel.