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La France salue les négociations sous l'égide de l'UA


Les FACA en entrainement à Bangui, en Centrafrique, le 17 août 2018. (VOA/Freeman Sipila)
Les FACA en entrainement à Bangui, en Centrafrique, le 17 août 2018. (VOA/Freeman Sipila)

La France, qui avait vivement critiqué un processus parallèle lancé par Moscou, s'est "félicitée" de l'ouverture de négociations entre groupes armés et gouvernement centrafricain sous l'égide de l'Union africaine (UA) jeudi à Khartoum, espérant la "signature rapide d'un accord de paix".

"Nous appelons toutes les parties à s'y rendre dans un esprit de paix et de consensus et à tenir compte de l'exigence de justice, d'inclusivité et de réconciliation, telle qu'exprimée par les Centrafricains dans le cadre du Forum de Bangui de mai 2015", a relevé un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

"Nous souhaitons que ces négociations soient un pas décisif vers la signature rapide d'un accord de paix, qui garantira l'intégrité territoriale et la souveraineté de la République centrafricaine", a-t-il ajouté.

Cet accord doit aussi permettre "la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire et assurer le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des combattants des groupes armés", a souligné le Quai d'Orsay.

Dans ce pays d'Afrique centrale de 4,5 millions d'habitants en guerre depuis 2013, pas moins de sept accords de paix ont été signés en cinq ans, sans qu'aucun n'aboutisse au retour de la stabilité.

Le dialogue à venir, préparé depuis juillet 2017 par l'UA et soutenu par les principaux partenaires de Bangui, se veut plus ambitieux que les précédents: à la table de négociations se réuniront les principaux chefs de groupes armés ainsi qu'une importante délégation gouvernementale.

Le Soudan, allié de la Russie, de plus plus influente en Centrafrique, a déjà abrité une tentative de médiation parallèle fin août, que les principaux partenaires de Bangui ont condamné.

La France a plusieurs fois martelé que le dialogue devait se faire sous l'égide de l'UA et non de la Russie. Dans une allusion à Moscou, elle a aussi dénoncé des "initiatives opportunistes" en RCA et des "ambitions voilées" sur le continent africain.

Avec AFP

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