"Contre Duque et son mauvais gouvernement, l'Armée de Libération Nationale décrète une grève armée sur tout le territoire national" à partir de mercredi, indique un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
L'ELN lance un avertissement contre "les véhicules qui n'obéiraient pas à l'ordre d'arrêt", précisant qu'il ne sera possible de se déplacer que pour des enterrements ou des urgences hospitalières.
Le ministre de la Défense Diego Molano a dénoncé un acte consistant à "générer la peur chez les Colombiens", affirmant les forces de sécurité sont déployées "pour garantir la mobilité et le transport".
M. Molano a ajouté que l'ELN compte des "dirigeants lâches" qui "se cachent au Venezuela".
Selon le groupe de réflexion Indepaz, l'ELN compte environ 2.450 combattants et est principalement active dans les régions frontalières du Venezuela et dans le Cauca.
Plusieurs autres groupes armés sont encore actifs en Colombie, comme les dissidents des FARC, qui se disputent le contrôle du trafic de drogue.