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La justice américaine enquête sur les pratiques de l'IAAF


Un supporter russe tenant le drapeau de son pays juste au dessus de l'emblème du CIO, Russie le 18 février 2014.
Un supporter russe tenant le drapeau de son pays juste au dessus de l'emblème du CIO, Russie le 18 février 2014.

La justice américaine s'intéresse à de possibles irrégularités dans l'attribution par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de deux championnats du monde, affirme le New York Times.

Le ministère de la Justice "enquête pour extorsion de fonds, blanchiment d'argent et fraudes", indique le quotidien citant un mandat d'amené d'un grand jury, en lien avec l'organisation de deux championnats du monde et le rôle de consultants sur des appels d'offres pour d'autres compétitions de haut vol.

L'IAAF a attribué l'organisation des championnats du monde 2019 à Doha (Qatar) et 2021 à Eugene, berceau de Nike, dans l'Oregon.

Le bureau du procureur du district oriental de New York a refusé de commenter les informations du quotidien. "Nous ne confirmons ni n'infirmons l'existence d'une enquête", a indiqué un porte-parole à l'AFP.

Les service du procureur de ce district sont également ceux qui avaient enquêté sur les pratiques de la FIFA, des investigations qui avaient secoué l'organisation, tout comme l'ont fait les révélations sur le dopage à échelle industrielle dans le sport en Russie.

Des personnes ont été convoquées pour comparaître dès cette semaine, souligne le New York Times.

Une porte-parole de l'IAAF a lui indiqué n'avoir pas été contactée par les service américains mais a souligné que la fédération était "prête à coopérer".

L'attribution des Championnats du monde 2019 et 2021 fait déjà l'objet d'une enquête de la justice française. Lamine Diack, président de l'IAAF de 1999 à 2015 est interdit de quitter le territoire français. Il est mis en examen dans l'enquête sur un scandale de corruption à l'IAAF pour couvrir des athlètes russes dopés.

La justice française n'a pas pu entendre jusqu'ici l'un de ses fils, Papa Massata Diack, personnage clé de ce dossier, visé par un mandat d'arrêt international, mais qui réside au Sénégal où il ne risque aucune extradition.


Avec AFP

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