Selon le rapport, il existe de nombreuses obstructions aux libertés d'expression, la corruption et les détentions abusives au Cameroun.
Reportage Moki Edwin Kindzeka à Yaoundé pour VOA Afrique.
Les rapports selon les études menées à partir de 2015 dénoncent les conditions de détention "choquantes" dans toutes les prisons du Cameroun.
Selon Maitre Simon Pierre Eteme Eteme, président du projet barreau gouvernance État de droit au barreau du Cameroun, les prisons construites pour recueillir 16 000 détenus au Cameroun comptent déjà plus de 28 000 prisonniers.
Construit pour 2 000 prisonniers, la prison centrale de Yaoundé Kondengui compte déjà plus de 4 000 détenus et 70% sont en détention préventive, une situation dénoncée par maitre Simon Pierre Eteme Eteme.
"De nombreux écarts existent encore sur des questions de droits à la vie, notamment sur la torture et le problème de la privation de la liberté reste une vraie endémie, on va en prison pour rien et on y reste", a-t-il expliqué.
Le rapport soulève également le manque de liberté d'expression, lesinégalités dans l'accès au travail, la pauvreté, la corruption, et le manque de transparence dans le processus électoral.
Les avocats camerounais demandent le travail en synergie avec les autorités publiques afin de combattre tous les abus au droit d'homme.