La Cour, saisie par des organisations de défense des migrants, a gelé le plan jusqu'au 26 mars, donnant à l'Etat jusqu'à cette date pour fournir l'argumentaire légal détaillé sur lequel repose ce plan.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu veut expulser des milliers d'Erythréens et de Soudanais entrés illégalement dans le pays et qui n'ont pas de demande d'asile en cours d'instruction.
Il leur donne le choix: partir d'ici à début avril -soit pour leur pays d'origine, soit pour un pays tiers- ou aller en prison indéfiniment.
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Ce plan concerne dans un premier temps les hommes seuls qui n'ont pas soumis de demande d'asile ou dont la demande a été rejetée.
"Nous prenons ici un ordre provisoire interdisant (à l'Etat) d'expulser des clandestins vers un pays tiers" en vertu du plan gouvernemental, a dit la Cour.
Le plan du gouvernement a suscité de nombreuses critiques, notamment du Haut-Commisariat aux réfugiés de l'ONU, mais aussi en Israël de certains survivants de la Shoah.
Avec AFP