L'ancien Président du Nigéria et médiateur de la CEDEAO pour la crise en Guinée-Bissau, Olusegun Obasanjo, doit revenir au pays entre vendredi et lundi prochain pour la médiation de la crise politique.
Mais de son côté, La Ligue bissau-guinéenne des droits de l’homme (LGDH) s'inquiète des vagues de grève dans le pays.
La LGDH est "profondément préoccupée" par les vagues de grèves balayant le pays, qui a complètement paralysé les secteurs de la santé et de l'éducation avec comme conséquences 17 morts.
La Ligue note que les médias parlent de 17 morts comme conséquences directes de la grève décrétée par les syndicats de la santé exigeant le paiement d’arriéré de salaire des indemnités de logement et autres.
Selon l'organisation " la grève est un droit fondamental des travailleurs, l'accès à la santé et l'éducation sont aussi des droits économiques, sociaux et culturels indispensables pour le développement de tout pays. L'équilibre dans l'exercice de ces droits est essentiel pour assurer la paix sociale comme une condition préalable pour assurer le développement durable."
La LGDH appelle le gouvernement à engager un «dialogue franc et sérieux avec urgence sans arrogance et une petite politique» avec tous les syndicats afin de mettre fin aux arrêts de travail, permettant aux gens de reprendre l'accès aux droits fondamentaux pour la santé et l'éducation.
On rappelle que les deux secteurs sont restés paralysés depuis un peu plus d’un mois sans solution préalable.