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La marine américaine espère une "normalisation" avec la Russie en Baltique


Le chef de la marine américaine, l'amiral John Richardson au National Press Club le 11 Janvier 2016 (VOA Video grab).
Le chef de la marine américaine, l'amiral John Richardson au National Press Club le 11 Janvier 2016 (VOA Video grab).

Le chef de la marine américaine, l'amiral John Richardson, espère une "normalisation" avec la Russie en Baltique, après plusieurs incidents entre navires ou avions russes et américains ces dernières semaines.

Des avions russes ont frôlé à plusieurs reprises des navires ou des avions militaires américains en Baltique ces dernières semaines.

Vendredi, un avion espion américain RC-135 a été intercepté en Baltique par un chasseur russe SU-27 d'une manière "dangereuse et non professionnelle", selon le commandement des forces américaines. Mi-avril, le destroyer lance-missile USS Donald Cook avait été survolé à de multiples reprises par des appareils russes en Baltique.

"J'espère que nous allons pouvoir stopper ce genre d'activités", a déclaré l'amiral Richardson, précisant que les Etats-Unis "recherchaient une sorte une sorte de normalisation" avec la Russie pour éviter que la situation ne dégénère.

Le chef de la marine a notamment appelé Moscou à respecter la convention Incsea, un accord signé par les marines américaine et soviétique en 1972 pour éviter les accrochages militaires en mer.

Il avait été négocié après une série d'incidents impliquant notamment des collisions de navires, et la chute dans la mer en 1968 d'un avion Tu-16 qui venait de survoler à basse altitude le navire américain USS Walker.

"Nous continuons à plaider" pour l'application de cette "très bonne convention", a déclaré l'amiral Richardson.

Le chef de la marine américaine a par ailleurs refusé de trop dramatiser les récents incidents.

"Je ne crois pas" que les Russes cherchent à provoquer un incident militaire grave, a-t-il estimé.

Selon lui, les Russes cherchent plutôt à "envoyer un signal" face à la présence militaire américaine accrue en Baltique, que Moscou considère comme sa zone d'influence.

"Ils essaient de nous faire savoir qu'ils nous voient" opérer dans la région, a-t-il dit.

L'annexion de la Crimée par la Russie et l'offensive des séparatistes prorusses en Ukraine a provoqué une poussée de tension entre les Américains, leurs alliés et la Russie.

Pour apaiser les craintes des pays d'Europe de l'Est sur une éventuelle agression russe, l'Otan a déployé sur le flanc est de l'Europe des moyens militaires supplémentaires, et multiplié les patrouilles et exercices.

Avec AFP

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