"Leur but est d'éliminer le second amendement et notre liberté de porter des armes pour qu'ils puissent éradiquer toutes les libertés individuelles", a déclaré Wayne LaPierre, patron de la la National Rifle Association, en référence au droit constitutionnel à porter des armes.
"La politisation honteuse de la tragédie, c'est une stratégie classique sortie tout droit du manuel d'un mouvement toxique", a-t-il ajouté, taclant tour à tour "le socialisme", les démocrates américains et les médias généralistes.
Il s'exprimait pour la première fois depuis la tuerie du lycée de Parkland le 14 février, sur l'estrade de la Conservative Political Action Conference (CPAC), un événement annuel réunissant les conservateurs américains près de Washington.
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Avant lui, Dana Loesch, porte-parole très médiatique de la NRA, a dénoncé le manque de réactivité de la police fédérale, qui a notamment manqué des signaux d'avertissement, avant de lancer un coup de boutoir contre les médias.
"Beaucoup dans les grands médias adorent les tueries à grande échelle", a scandé la porte-parole en désignant les caméras la filmant. "Vous adorez ça. Je ne dis pas que vous aimez la tragédie mais je dis que vous aimez l'audience. Des mères blanches en pleurs, c'est de l'audience en or pour vous", a-t-elle poursuivi dans un message qui a rapidement enflammé Twitter.
"Et notez que j'ai dit 'des mères blanches en pleurs' parce qu'il y a des milliers de mères noires en deuil à Chicago chaque weekend et on ne voit pas de débat organisé pour elle", a-t-elle ajouté en allusion à une longue émission organisée la veille sur CNN avec des rescapés de la fusillade de Floride, à laquelle elle a d'ailleurs participé.
A Chicago, troisième ville des Etats-Unis, 754 personnes ont été tuées par balles en 2016, un record en près de 20 ans.
Avec AFP