Le directeur exécutif du PAM en visite ouest-africaine s'est rendu dans le village de Koundougou pour voir les réalisations qui doivent répondre aux besoins alimentaires urgents des populations rurales les plus vulnérables.
Situé à 17 kilomètres de Bandiagara-ville, le village de Koundougou est déficitaire en terre cultivable comme tous les autres villages du plateau dogon.
Seulement 9 à 10 % de la terre est cultivable, d'où la sollicitation du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour une assistance.
"Comment augmenter l'agriculture, comment construire des maraîchages, faire des pistes, etc.", toutes ces questions que se posent Guindo Yayiguire Tembely, présidente des femmes.
Assis sous un long hangar, les élèves de l'école de Koundougou ont une cantine scolaire qui sert un plat copieux de riz au gras. "Les enfants viennent à l'école depuis qu'il y a la cantine", explique Hambo Djiguiba, enseignante.
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Observant de loin la fête au village, avec l'inauguration du magasin de stockage qui permet à la communauté de conserver et transformer leur production, en particulier l’échalote, certains pensent que le PAM pourrait mieux faire, comme le souligne Ousmane Tapily.
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Quant aux femmes, elles se réjouissent parce qu'elles ne seront plus obligées de vendre leurs oignons après la récolte, elles pourront la sécher et la transformer et seront capables d’en tirer un meilleur prix.
Le directeur exécutif du PAM, David Beasley, n'a pas caché sa joie, il a même esquissé quelques rythmes du tambour dogon.
"Ces projets encouragent la résilience et protègent les communautés en cas de sécheresse", a-t-il déclaré. "S'ils ont de la nourriture ici, ils n'ont pas à partir".
Après le Mali, le directeur exécutif a mis le cap sur le Niger.