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À Niamey, la préparation de la fête musulmane de Tabaski coûte cher


Sur le marché de Niamey, au Niger, le 19 août 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)
Sur le marché de Niamey, au Niger, le 19 août 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)

La fête musulmane de Tabaski, au cours de laquelle les fidèles immolent un bélier, commence dans quelques jours. Le bélier n’est pas toujours accessible pour les petites bourses du fait de sa cherté comme au Niger.

A Tourakou, le principal marché de bétail de Niamey, Hassane Diori explique que contrairement à l'année passée, l'offre est suffisante cette année. Pourtant les clients se font rares.

Reportage d'Abdoul-Razak Idrissa, correspondant à Niamey pour VOA Afrique
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Assis sous un hangar, le revendeur Issaka s'inquiète. Cela fait quatre jours qu'il est là avec neufs gros béliers. ''Aucun client n'est venu me demander leur prix'', se désole-t-il.

Hassane Diori, le responsable du comité de gestion du marché le rassure : "il reste quelques jours. Les Nigériens attendent toujours les derniers jours mais surtout le salaire pour venir''.

La plupart ont aussi la hantise du vol des béliers à la proche de la Tabaski. Il y a également le fait que beaucoup n'ont pas d'espace pour les parquer.

Le prix plancher pour un ''bon mouton'' est de 90 000f CAF, explique Hassane Diori.

Sur le marché de Niamey, au Niger, le 19 août 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)
Sur le marché de Niamey, au Niger, le 19 août 2017. (VOA/Abdoul-Razak Idrissa)

Mahamane Lawali est venu avec moins que ça. Il a vainement fait le tour de presque tous les revendeurs.''C'est vraiment cher cette année'', lance-t-il.

Même ceux qui semblent avoir une bourse un peu plus élevée que celle de Lawali, reconnaissent une certaine cherté des prix cette année. Abdou Hassane a difficilement pu s’acheter trois béliers. ''Ces trois moutons ne sont revenus à 280 000f CFA'', confie-t-il à VOA Afrique.

Il reste une dizaine de jours pour la fête et les prix vont certainement encore monter en flèche, surtout lorsque les fonctionnaires percevront les salaires de fin de mois. Autant dire que beaucoup de fidèles ne pourront pas effectuer ce sacrifice dans un pays qui a pourtant un important cheptel.

Abdoul-Razak Idrissa à Niamey pour VOA Afrique

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