"M. Hassane Seydou, maire président du conseil de ville de Niamey est révoqué de ses fonctions", précise le communiqué qui ne précise pas les raisons de cette sanction.
Cette révocation survient une semaine après une visite de la ville par Mahamadou Issoufou, le président du Niger.
A l'issue de cette dernière, il avait reproché aux responsables municipaux leur "insouciance incompréhensible" face à la grande insalubrité et au manque d'assainissement de Niamey.
Niamey et son million et demi d'habitants "étouffe sous les déchets, il y a des ordures partout", a dénoncé M. Issoufou.
Depuis 2013, plusieurs maires du pays, dont celui de Niamey et celui de Maradi (centre), capitale économique du Niger, ont été accusés de malversations et limogés.
Fin juin 2017, six maires de villes moyennes ont été révoqués pour des soupçons de malversations de deniers publics. Le Conseil municipal de la ville de Bilma (nord du Niger) a été carrément "dissout".
Ces mesures de révocation visent à "sauvegarder les intérêts des collectivités" de la "mauvaise gestion de leurs responsables", a assuré à la télévision, Seydou Halidou, un fonctionnaire au ministère de l'Intérieur.
Des élections municipales qui devaient se tenir le 8 janvier 2017 ont été reportées sine die. Afin de permettre aux mairies de continuer de fonctionner, le Parlement nigérien a voté une loi prolongeant de cinq ans les mandats des élus locaux qui ont expiré depuis 2016.
Avec AFP