Cette destitution fait suite à des manifestations monstres de millions de Sud-Coréens en colère pour exiger le départ de la présidente. Elle est accusée de violation de la Constitution, délits pénaux, corruption, et abus de pouvoir. Adoptée par l'Assemblée nationale, la motion de destitution a été soutenue par l'ensemble des députés rejoints par des frondeurs du parti de Mme Park .
Park Geun-Hye conserve son titre le temps que la Cour constitutionnelle entérine ou non sa destitution ce qui pourrait prendre jusqu'à six mois.
Après un peu moins de quatre ans de mandat, Park Geun-Hye pourrait devenir le premier chef de l'Etat sud-coréen démocratiquement élu à être démis de ses fonctions. Le pouvoir serait confié à son Premier ministre Hwang Kyo-Ahn, un ancien procureur qui n'a jamais été élu.
Avec AFP