"C'est de l'intox pure et simple", il n'en est pas question, a déclaré Jean-Pierre Kambila, directeur de cabinet adjoint du président Kabila, interrogé par l'AFP.
"C'est de l'intox. Peut-on imaginer quelqu'un se représenter à l'improviste" à une élection présidentielle?, a réagi de son côté Alain-André Atundu, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP).
Le deuxième et dernier mandat de M. Kabila a pris fin le 20 décembre 2016 dans un climat de violences meurtrières. La Constitution interdit au chef de l’État de se représenter.
Selon cette rumeur largement partagée depuis le week-end sur les réseaux sociaux, la MP se prépare à déposer la candidature de M. Kabila à la Commission électorale qui va la rejeter avant de saisir la Cour constitutionnelle qui trancherait en faveur du chef de l’État.
Le dépôt des candidatures à ce scrutin interviendra en juillet, selon le calendrier officiel.
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Le quotidien d'opposition "le Potentiel" titrait lundi à la Une sur une "probable candidature de Joseph Kabila, la MP lorgne vers la Cour constitutionnelle".
"Combien de fois voulez-vous que le président Kabila dise qu'il respectera la Constitution? La Constitution est en vigueur et elle sera respectée dans son intégralité", a dit M. Kambila.
Au pouvoir depuis 2001, M. Kabila reste silencieux sur ses intentions et son avenir politique.
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"Ceux qui demandent au président de déclarer qu'il ne sera pas candidat attendront longtemps puisque c'est lui manquer de respect", a ajouté M. Kambila.
Les élections initialement prévues en décembre 2016 ont été reportées pour fin 2017 avant d'être repoussées au 23 décembre 2018.
La RDC est minée par une crise politique liée au maintien au pouvoir de M. Kabila.
Avec AFP