"J'ai présenté ma démission (...) Une étape est finie", a tweeté l'écrivaine et chercheuse qui dirigeait depuis 2011 ce Centre dépendant de la Ligue des théologiens du Maroc, sans expliquer les raisons de son départ.
Selon son entourage, ce sont ses prises de position sur la question de l'héritage qui ont provoqué son départ.
Au Maroc, comme dans la plupart des pays musulmans, la femme n'a droit qu'à une demi-part successorale. Et ses dernières sorties avaient "provoqué un tollé notamment parmi les salafistes, qui n'ont pas lésiné sur les insultes", rappelle le site Médias24.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur soutien à cette chercheuse, médecin biologiste de formation, qui prône une lecture dépolitisée des textes religieux pour permettre aux femmes musulmanes de s'émanciper.
Le débat sur la question successorale a été ouvert en 2015 au Maroc, les progressistes critiquant depuis une législation "inégalitaire", alors que les milieux conservateurs rejettent tout débat sur la question.
Avec AFP