"Nous avons reconduit notre grève pour six autres jours, du 17 au 22 septembre" et "nous allons maintenir la cap", a indiqué Nabala Adaré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (Snecs).
Les enseignants des universités nigériennes observent un arrêt de travail depuis le 3 septembre, date officielle de la rentrée universitaire. Ils exigent "l'apurement" de "deux mois d'arriérés de salaires" et "trois mois de recherches" pour certains enseignants-chercheurs de l'université de Tillabéri (ouest), a précisé Nabala Adaré.
Les grévistes demandent aussi la prise en charge des assurances-maladie, le versement des frais d'encadrement, de perfectionnement et de soutenance, a souligné M. Adaré.
A présent, "il n'y a plus aucun arriéré de salaires dans aucune université", a expliqué à la télévision Yahouza Sadissou, ministre nigérien de l'Enseignement supérieur.
Le ministre a assuré que les "quelques cas d'arriérés" de primes de recherches et "les avantages statutaires qui ne sont pas payés" seraient bientôt apurés.
En revanche, il a soutenu qu'il ne "reviendrait pas" sur "le processus d'élection" du recteur et du vice-recteur de l'université de Maradi (centre-sud), qui est pourtant une des "principales revendications" du Snecs. Les recteurs et les vices-recteurs seront désormais "nommés par décrets".
M. Sadissou a demandé aux enseignants de "revoir leur copie" et de "reprendre les chemins des facultés. Des "retenues" pour le nombre de jours de grève seront faites sur leurs salaires, a-t-il prévenu.
Le Niger compte 505 enseignants-chercheurs pour huit universités, dont sept régionales et celle de Niamey qui est la plus importante avec quelque 23.000 étudiants.
Avec AFP