Ces spécialistes dispenseront des formations sur "l'exploitation, l'entretien et la réparation" du matériel d'origine russe et soviétique présent dans l'armée congolaise, a précisé le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine, cité par les agences russes après la signature de ce document avec le ministre congolais de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.
Selon M. Fomine, qui a qualifié ce nouveau contrat de "prolongement" de la coopération militaire entre Moscou et Brazzaville, cet équipement militaire comprend notamment des blindés, de l'artillerie, des hélicoptères, et peut "encore servir longtemps".
Des négociations sur la livraison de nouvelles armes russes au Congo "sont en cours", a-t-il ajouté, indiquant que Moscou attendait tout d'abord une demande en sens de la part des autorités congolaises.
Une série d'accords bilatéraux ont été signés jeudi dans le cadre d'une rencontre officielle au Kremlin entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso.
Dans un communiqué, le ministère russe de l'Energie a notamment annoncé la signature avec le Congo d'un accord de coopération dans le nucléaire civil.
Ces négociations s'inscrivent dans une stratégie de reconquête géopolitique et économique plus large de Moscou sur le continent africain.
En janvier, le Kremlin avait reconnu la présence d'"instructeurs" russes au Soudan confronté à un vif mouvement de contestation.
En Centrafrique voisine, Moscou avait également annoncé l'an dernier l'envoi de 170 "instructeurs civils" chargés de former l'armée gouvernementale, qui ont été identifiés par des experts comme des membres du groupe paramilitaire Wagner connu notamment pour sa présence en Syrie.