"Les données paramétriques de vol de l'engin ont les caractéristiques d'un missile balistique de moyenne portée", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Le commandement des forces américaines pour le Pacifique avait également affirmé auparavant qu'il s'agissait d'un missile de portée "intermédiaire".
Selon le ministère russe de la Défense, le missile a été tiré par Pyongyang dans la nuit de lundi à mardi, à 03H46 heure de Moscou (00H46 GMT). Il est monté à une hauteur de 535 km et a volé sur plus de 510 km avant de retomber au milieu de la mer du Japon.
L'essai "historique" d'un missile Hwasong-14 a été supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, avait annoncé mardi dans un bulletin spécial une présentatrice émue de la Télévision centrale coréenne.
La Corée du Nord est "une puissance nucléaire forte" qui est dotée d'un "très puissant ICBM qui peut frapper tout endroit au monde", a-t-elle ajouté, précisant que le projectile tiré mardi avait atteint une altitude de 2.802 km et volé sur une distance de 933 km.
Suite à ce nouveau tir, réalisé le jour de la fête de l'indépendance américaine, le président américain Donald Trump a demandé sur Twitter à Pékin, le plus proche allié de Pyongyang, de "mettre fin à cette absurdité une bonne fois pour toutes".
La Chine a réagi en affirmant avoir "accompli des efforts acharnés" pour résoudre la question nucléaire nord-coréenne, et appelé toutes les parties à la "retenue".
Le président russe Vladimir Poutine doit recevoir son homologue chinois Xi Jinping au Kremlin mardi pour évoquer les relations commerciales et les principaux dossiers internationaux, parmi lesquels la Corée du Nord.
Le dirigeant chinois est arrivé lundi soir dans la capitale russe et a déjà eu un premier entretien informel avec M. Poutine.
Avec AFP