Après Hakeem Olajuwon (en 1994), Serge Ibaka (2019), Pascal Siakam (2019) et Mamadi Diakite (2021), Jonathan Kuminga est devenu le cinquième joueur africain à devenir champion NBA. Il est aussi le premier ressortissant de la République démocratique du Congo à emporter le titre suprême. La RDC rejoint ainsi le Nigeria, le Congo, le Cameroun et la Guinée au panthéon des pays africains ayant des joueurs couronnés.
Le septième pick de la Draft 2021 est par ailleurs, à 19 ans, le deuxième joueur le plus jeune à être sacré dans la grande ligue. Mais au contraire de Darko Milicic, qui n'a jamais eu le moindre impact en NBA, Jonathan Kuminga a déjà montré de belles choses, même s’il n’a que très peu joué lors des play-offs, et encore moins en finale (8 minutes en 6 matchs).
Aux Golden State Warriors, pour sa première saison, le rookie (débutant) a joué 70 matchs sur 82, alors que la plupart des jeunes de son âge sont encore à l'université ou Europe. Mieux, son coach Steve Kerr n'a pas hésité à le titulariser à douze reprises. Et profitant de ses qualités physiques, Kuminga a largement répondu présent, concluant la saison régulière avec 9,3 points de moyenne en 17 minutes par match.
Malgré la forte concurrence dans une équipe expérimentée qui compte quatre All-Stars, le Congolais a prouvé qu’il représentait le futur de la franchise, et que ce futur était finalement assez proche.
