Au total 193 cambriolages ont eu lieu depuis le début de l'année, avec 32 meurtres et 56 viols, d'après une évaluation du bureau étude et analyse sécuritaire de la société civile.
"Nous sommes dans une période de crise même si les autorités ne veulent pas l'accepter", ajoute une source de la société civile.
"Les statistiques de la société civile sont fausses", rétorque le vice-gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jean Kalenga Mambepa, joint par l'AFP.
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Il reconnaît l'existence d'un "groupe de bandits armés qui depuis quelques mois commettent des actes prémédités: vols, viols, assassinats".
"Environ 70 d'entre eux viennent d'être arrêtés et mis en prison", affirme-t-il.
"Nous avons bénéficié le mois dernier du soutien du gouvernement central de Kinshasa avec (l'envoi) d'un bataillon de la police d'intervention rapide, 12 jeeps neuves et 30 motos".
Le 4 juillet, plusieurs dizaines de femmes avaient manifesté derrière des banderoles "Non au viol des femmes et jeunes filles" et "Non à l’impunité des violeurs armés".
Dans la nuit de dimanche à lundi, un homme et une femme ont été "tués par des bandits" dans la commune de Kampemba, d'après le porte-parole de la police, Charles Lwamba.
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"Les opérations sont en cours pour mettre la main sur ces bandits. J'exhorte les commerçants à placer leur argent à la banque, pas dans les maisons", a ajouté le porte-parole.
Plus calme en apparence que Kinshasa, Lubumbashi - environ deux millions d'habitants - est la capitale de la région minière de l'ex-Katanga, productrice de cuivre et de cobalt.
Lubumbashi est le fief du président Joseph Kabila et de son ex-allié et adversaire, Moïse Katumbi, qui vit à l'étranger depuis mai 2016.
M. Katumbi affirme avoir été empêché de rentrer en RDC pour déposer sa candidature à l'élection présidentielle. Des manifestations pro-Katumbi ont été dispersées par la police à Lubumbashi il y a une semaine.
Avec AFP
