"Il a demandé cette rencontre, le président a accepté de le rencontrer, je suis plein d'espoir de voir cette rencontre avoir lieu", a-t-il ajouté devant une commission parlementaire.
Le chef de la diplomatie américaine avait auparavant confirmé que le sommet de Singapour était "toujours prévu pour le 12 juin", alors que Donald Trump a pour la première fois évoqué mardi un éventuel report.
Mike Pompeo a aussi dit qu'il dirigerait lui-même l'équipe de négociateurs, plutôt que le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, un faucon qui déplait fortement à Pyongyang.
Interrogé sur la définition de la "dénucléarisation" voulue par les Américains, le chef de la diplomatie a explicité ce qu'il entendait par "totale": "Il y a de nombreux éléments dans leur système qui menacent l'Amérique, cela inclut leurs armes, leurs missiles, la technologie qui va avec, donc les moteurs et systèmes associés au lancement d'engins spatiaux en plus du programme de missiles".
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Il a aussi estimé que cela incluait "leur production de matériel fissile, la technologie qui permet de produire ce matériel et toute l'ingénierie et la recherche et développement liées à cela".
Prié de dire si la Corée du Nord pourrait in fine conserver un programme nucléaire civil, il s'est borné à dire qu'il "ne serait pas approprié qu'ils aient une capacité à enrichir" de l'uranium, mais il a souligné ne pas être en mesure de répondre plus précisément à cette question à ce stade.
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Tout en reconnaissant que le démantèlement des armes nucléaires serait un "processus difficile et long" qui impliquerait "non seulement des Américains" mais aussi "d'autres partenaires", dont l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), il a aussi estimé que la dénucléarisation devrait être "rapide".
Avec AFP