La journée de vendredi a été marquée par des meetings de partis, dont ceux du PDGE et sa coalition, mais aussi 14 partis politique de l'opposition dite "modérée".
Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), au pouvoir depuis 1987, est aussi largement majoritaire depuis la fin du monopartisme en 1991.
Le parti "Citoyens pour l'innovation" (CI), qui se présente comme le principal parti d'opposition et se présente seul, ne s'est pas encore prononcé.
Son leader, Gabriel Nse Obiang Obono, d'abord exclu de la présidentielle du 24 avril 2016 pour n'avoir pas vécu pendant cinq année consécutives dans le pays, a été de nouveau exclu de ces élections, la Cour suprême ayant confirmé vendredi les condamnations formulées en mai dernier par le tribunal de Malabo.
Cet ex-lieutenant de l'armée a été condamné en mai dernier à six mois de prison pour "injures graves" envers le parti du président Teodoro Obiang, au pouvoir depuis 37 ans.
Revenu de 13 ans d'exil en 2014, M. Nse Obiang a également été condamné à indemniser le PDGE à hauteur de 50 millions de francs CFA (76.000 euros) de dommages et intérêts et doit verser 200.000 francs CFA (300 euros) à l'Etat.
Il a aussi été interdit d'exercer tout activité politique, selon le jugement du tribunal de Malabo confirmé vendredi par la Cour suprême.
Les membres de son parti menacent de manifester pour revendiquer le "droit de voter et d'être élu", selon le communiqué du CI.
"Dans une confrontation électorale, il n'y a ni vainqueur ni vaincu, c'est le peuple qui gagne", a déclaré le président Teodoro Obiang Nguema dans un discours à la nation pour lancer la campagne électorale qui doit prendre fin le 10 novembre. "Les élections constituent l'activité politique plus noble qui soutient le fondement politique, démocratique de la théorie du gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple ou la population doit être l'auteure et actrice de son propre destin".
Pays pétrolier de 1,2 million d'habitants frontalier du Cameroun et du Gabon, la Guinée équatoriale est dirigée depuis 37 ans par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dont le fils, Teodorin Obiang, a été condamné ce même jour à Paris à trois ans de prison avec sursis dans l'affaire des "biens mal acquis".
Avec AFP