L'ancien ministre ivoirien du Budget, Justin Koné Katinan, redoute d'être torturé s'il est extradé du Ghana vers la Côte d'Ivoire.
Arrêté au Ghana en août dernier, M. Koné Katinan est recherché par la Côte d'Ivoire pour crimes économiques durant la crise post-électorale sanglante qui avait suivi le refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara.
M. Koné Katinan est sous le coup de 20 chefs d'accusation de complot et de vol. Il s'exprimait mercredi au cours d'une nouvelle audience d'un tribunal ghanéen consacrée à la demande d'extradition présentée par le gouvernement ivoirien.
Les organisations de défense des droits de l'Homme font valoir que le gouvernement du président Alassane Ouattara a poursuivi des centaines de partisans de Gbagbo mais très peu de ses propres fidèles, pour les crimes commis pendant la crise post-électorale.
Dans un récent rapport, l’ONG Amnesty International avait dénoncé « les violations généralisées des droits humains perpétrées par les forces armées à l’encontre de partisans de M. Gbagbo », et qui, selon elle, « compromettent encore davantage la réconciliation en Côte d’Ivoire ».
Dans ce document, publié en février 2013, l’ONG de défense des droits humains constatait que la « nouvelle armée nationale, accompagnée d’une milice armée composée de chasseurs traditionnels – les Dozos – se rend coupable d’exécutions extrajudiciaires, d’homicides délibérés et arbitraires, d’arrestations motivées par des considérations politiques et d’actes de torture ». De surcroit, poursuivait Amnesty, les personnes responsables de ces violations des droits humains « jouissent en outre d’une impunité quasi-totale sous le prétexte qu’elles assurent la sécurité et luttent contre les auteurs d’agressions armées ».
Arrêté au Ghana en août dernier, M. Koné Katinan est recherché par la Côte d'Ivoire pour crimes économiques durant la crise post-électorale sanglante qui avait suivi le refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara.
M. Koné Katinan est sous le coup de 20 chefs d'accusation de complot et de vol. Il s'exprimait mercredi au cours d'une nouvelle audience d'un tribunal ghanéen consacrée à la demande d'extradition présentée par le gouvernement ivoirien.
Les organisations de défense des droits de l'Homme font valoir que le gouvernement du président Alassane Ouattara a poursuivi des centaines de partisans de Gbagbo mais très peu de ses propres fidèles, pour les crimes commis pendant la crise post-électorale.
Dans un récent rapport, l’ONG Amnesty International avait dénoncé « les violations généralisées des droits humains perpétrées par les forces armées à l’encontre de partisans de M. Gbagbo », et qui, selon elle, « compromettent encore davantage la réconciliation en Côte d’Ivoire ».
Dans ce document, publié en février 2013, l’ONG de défense des droits humains constatait que la « nouvelle armée nationale, accompagnée d’une milice armée composée de chasseurs traditionnels – les Dozos – se rend coupable d’exécutions extrajudiciaires, d’homicides délibérés et arbitraires, d’arrestations motivées par des considérations politiques et d’actes de torture ». De surcroit, poursuivait Amnesty, les personnes responsables de ces violations des droits humains « jouissent en outre d’une impunité quasi-totale sous le prétexte qu’elles assurent la sécurité et luttent contre les auteurs d’agressions armées ».