Anatolie affirme que depuis le 9 janvier, 492 "terroristes" ont été tués dans 167 raids aériens turcs et 370 autres dans des frappes d'artillerie, portant à 862 morts le bilan, invérifiable de source indépendante.
De nombreux dépôts de munitions et des caches de l'EI ont également été détruits, souligne l'agence de presse.
La Turquie vit depuis plusieurs mois en état d'alerte renforcée en raison d'une série inédite d'attaques attribuées aux jihadistes ou liées à la reprise du conflit kurde.
Longtemps accusée de complaisance à l'égard des groupes rebelles syriens les plus radicaux, Ankara a rejoint l'été dernier la coalition antijihadiste dirigée par Washington et multiplié les arrestations dans les milieux jihadistes.
Selon les derniers chiffres officiels annoncés lundi par la présidence turque, 41.000 ressortissants étrangers soupçonnés d'être membres de l'EI sont interdits d'entrée en Turquie, plus de 3.300 suspects ont été expulsés à ce jour et 2.770 personnes, dont 232 étrangers, ont été arrêtées. Parmi elles, 954 ont été placées en détention, les autres relâchés.
Plusieurs roquettes tirées depuis des zones en Syrie tenues par l'EI, selon le gouvernement turc, se sont abattues cette année sur la ville frontalière turque de Kilis, causant la mort d'au moins 17 civils.
Dimanche, une salve de roquettes a fait deux tués et 25 blessés à Kilis.
Avec AFP