Le communiqué du tribunal basé à La Haye explique que la date du 10 novembre a été choisie afin d'entendre les déclarations d'ouverture des parties et participants.
Les deux personnalités ivoiriennes sont accusées pour les violences post-électorales de 2010-2011 qui ont fait au moins 3.000 morts en Côte d'Ivoire.
La CPI avait décidé de juger Gbagbo et Goudé dans un seul procès afin d'éviter que des témoins se présentent à la CPI à plusieurs reprises.
L'ancien président est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences pour tenter - en vain - de conserver le pouvoir à l'issue de l'élection présidentielle de novembre 2010, qui avait opposé M. Gbagbo au président actuel Alassane Ouattara, finalement sorti vainqueur de cette crise.
Plus de 3.000 personnes avaient été tuées durant les cinq mois qu'ont duré les violences.
Surnommé "le général de la rue" pour sa capacité à mobiliser les foules, Charles Blé Goudé est accusé d'avoir "oeuvré étroitement avec Laurent Gbagbo et d'autres membres de son entourage immédiat" pour exécuter un plan commun dont le but était de conserver le pouvoir.
L'épouse de Laurent Gbagbo, Simone, a été condamnée dans la nuit de lundi à mardi à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour ses responsabilités dans la crise.