"Sur un total de 6.428 cas suspects, 45 décès et 96 cas confirmés ont été enregistrés", indique ce document.
La majorité des décès - 43 - ont eu lieu dans la capitale Harare, les deux autres dans les districts de Makoni (est) et de Masvingo (centre).
Le précédent bilan faisait état d'au moins 32 morts.
Un demi-million de doses de vaccins oraux sont attendus mercredi dans le pays. Elles seront distribuées dans les banlieues d'Harare les plus affectées avant la prochaine saison des pluies attendue d'ici fin octobre.
Les pluies sont propices à la propagation du choléra, une infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés.
L'actuelle épidémie de choléra qui frappe le Zimbabwe est résistante à de nombreux médicaments.
Pour tenter de l'enrayer, la municipalité d'Harare est en train de réparer les égouts bouchés et les canalisations endommagées. De l'eau potable est distribuée aux habitants, les rassemblements publics et les vendeurs ambulants de nourriture interdits.
Les épidémies de choléra sont fréquentes au Zimbabwe, où les systèmes de distribution et d'assainissement des eaux sont souvent déficients.
En 2008, au moins 4.000 personnes sont mortes du choléra dans ce pays d'Afrique australe.
Le président Emmerson Mnangagwa, qui a succédé en novembre 2017 à Robert Mugabe, resté au pouvoir pendant près de quatre décennies, a promis de relancer l'économie moribonde et d'améliorer les services publics.
Avec AFP