Selon les médias locaux, des maisons, des personnes et des animaux d'élevage ont été engloutis sous des montagnes de déchets à la suite de cet éboulement, provoqué samedi aux premières heures de la journée par de fortes pluies.
Lundi soir, "nous avions récupéré 25 corps et aucun survivant", a déclaré la ministre en charge des secours, de la préparation aux catastrophes et aux réfugiés, Lillian Aber. "Nous ne nous attendons pas à d'autres survivants (...) les opérations de récupération se poursuivent mais ont été entravées par de fortes pluies", a-t-elle ajouté, sans préciser combien de personnes étaient encore portées disparues. Mme Aber a également annoncé la création d'une zone tampon de 200 mètres autour de la décharge créée en 1996, qui accueille la quasi-totalité des déchets collectés à Kampala.
Un précédent bilan, donné lundi, faisait état de 23 morts, dont cinq enfants. Selon le porte-parole de la police de Kampala, Patrick Onyango, au moins 1.000 personnes ont été déplacées à la suite de cet effondrement. Le président Yoweri Museveni a déclaré avoir ordonné aux forces spéciales de l'armée de participer aux recherches de survivants et a demandé qui avait autorisé des gens à vivre près "d'un tas potentiellement toxique et dangereux".
Diverses régions d'Afrique de l'Est ont subi de fortes pluies récemment, dont l'Ouganda et l'Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé du continent. Le mois dernier, 250 personnes ont été tuées à la suite de coulées de boue dévastatrices dans une région montagneuse isolée du sud de l'Éthiopie. En février 2010, des coulées de boue dans la région du mont Elgon, dans l'est de l'Ouganda, avaient fait plus de 350 morts.
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