À Bouaké, la réouverture des corridors sud et nord. Les activités reprennent progressivement au lendemain d'un "accord" entre le gouvernement et les soldats mutins.
La circulation a repris dans la ville de Bouaké. Quelques commerces ont également rouvert. Depuis hier, aucun tir n'a été entendu dans la ville de Bouaké et à l'intérieur du pays. Les mutins gardent toujours leurs différentes positions dans la ville.
À Abidjan, les barricades - qui avaient été dressées devant le nouveau camp d'Akouedo et du camp Galleni - ont été levés depuis samedi. La vie reprend son cours.
Une stabilité fragilisée
Dans un communiqué, le ministre Joël N’guessan, secrétaire général adjoint, et chargé de la communication et porte-parole du RDR, a expliqué que "même si l'on n'a pas déploré des pertes en vies humaines et des dégâts matériels, cette mutinerie a causé d'énormes désagréments aux populations et aux activités économiques".
Il a poursuivi en soulignant que "au-delà de ces désagréments, c'est la perception que le monde entier a de la stabilité en Côte d'Ivoire qui a pris un coup", car "au plan diplomatique, toutes les chancelleries doivent certainement s'interroger sur le niveau de stabilité de notre pays".
Dans une certaine incompréhension, le ministre a déclaré que "il y a eu défaillance dans la chaîne de commandement et de décision".
Avec Narita Namaste, correspondant à Abijdan