Le calme prévalait dimanche au Kenya, selon l’Agence France Presse (AFP), au lendemain de l'élection d’Uhuru Kenyatta à la présidence. L'appel à maintenir la paix lancé par le principal opposant de M. Kenyatta, le Premier ministre sortant, Raila Odinga, semble avoir été suivi.
M. Odinga a contesté le verdict de la Commission électorale indépendante (IEBC), mais a choisi de le faire exclusivement devant la Cour suprême. Les médias kényans, d’après l’AFP, ont salué sa décision ce dimanche.
Officiellement, M. Kenyatta a remporté le scrutin par 50,07% des suffrages, ce qui lui évite un second tour.
A travers le Kenya, les réactions varient. A Dagoretti, fief de M. Kenyatta, ses partisans, tels qu’Ann Benika, se félicitent de l’issue du scrutin. « L’élection était juste et bonne, car il n’y a pas eu controverse. Il n’y a eu aucune tension » a estimé Mme Benika.
Mais dans le faubourg de Mathare, des taudis de planches et de tôles, théâtre en 2007 et 2008 de violences post-électorales, l’ambiance est plus houleuse. Certes Hesbon Osiga se dit prêt à accepter M. Kenyatta, du moment qu’il tient ses promesses. Mais Joshua Deva soutient la décision de M. Odinga de contester l’issue du vote.
« Nous n’allons pas prendre les choses en mains comme en 2007 » dit-il, « mais aujourd’hui nous avons une alternative. Si nous ne sommes pas content, nous irons en justice ».
A Kisumu, bastion de M. Odinga, la réaction a été nettement plus vive, et certains vont jusqu’à dire qu’il faut faire sécession. « Si ceux qui ont voté pour cet autre candidat ne peuvent pas rejoindre le reste du pays, alors, nous sommes prêts à organiser notre propre république » affirme David Omondi, un partisan de M. Odinga.
Pourtant, certains Kenyans préfèrent aller de l’avant. « Je vous en prie », s’exclame John Gatiba. « Restez calme. Reprenez le travail. Et allons de l’avant. Les élections, ce n’est qu’un moment dans notre histoire, mais nous avons beaucoup à faire pour ce pays, et finalement, c’est ce qui compte” explique M. Gatiba, un habitant de Mathare.
M. Odinga a contesté le verdict de la Commission électorale indépendante (IEBC), mais a choisi de le faire exclusivement devant la Cour suprême. Les médias kényans, d’après l’AFP, ont salué sa décision ce dimanche.
Officiellement, M. Kenyatta a remporté le scrutin par 50,07% des suffrages, ce qui lui évite un second tour.
A travers le Kenya, les réactions varient. A Dagoretti, fief de M. Kenyatta, ses partisans, tels qu’Ann Benika, se félicitent de l’issue du scrutin. « L’élection était juste et bonne, car il n’y a pas eu controverse. Il n’y a eu aucune tension » a estimé Mme Benika.
Mais dans le faubourg de Mathare, des taudis de planches et de tôles, théâtre en 2007 et 2008 de violences post-électorales, l’ambiance est plus houleuse. Certes Hesbon Osiga se dit prêt à accepter M. Kenyatta, du moment qu’il tient ses promesses. Mais Joshua Deva soutient la décision de M. Odinga de contester l’issue du vote.
« Nous n’allons pas prendre les choses en mains comme en 2007 » dit-il, « mais aujourd’hui nous avons une alternative. Si nous ne sommes pas content, nous irons en justice ».
A Kisumu, bastion de M. Odinga, la réaction a été nettement plus vive, et certains vont jusqu’à dire qu’il faut faire sécession. « Si ceux qui ont voté pour cet autre candidat ne peuvent pas rejoindre le reste du pays, alors, nous sommes prêts à organiser notre propre république » affirme David Omondi, un partisan de M. Odinga.
Pourtant, certains Kenyans préfèrent aller de l’avant. « Je vous en prie », s’exclame John Gatiba. « Restez calme. Reprenez le travail. Et allons de l’avant. Les élections, ce n’est qu’un moment dans notre histoire, mais nous avons beaucoup à faire pour ce pays, et finalement, c’est ce qui compte” explique M. Gatiba, un habitant de Mathare.