Le "carré féministe" de la contestation

En Algérie, la presse estime ce lundi peu probable la tenue le 4 juillet de la présidentielle censée élire le successeur d'Abdelaziz Bouteflika. Motif : seules deux personnalités relativement inconnues Abdelhakim Hamadi et Hamid Touahri ont déposé leur candidature à la magistrature suprême dans les délais requis, soit avant samedi minuit. Mais sur le terrain de la contestation, les femmes font parler d’elles. Chaque vendredi, elles descendent dans la rue. Elles veulent, tout comme la majorité des Algériens, un changement du système. Pour elles, la démocratie en Algérie passe par une reconnaissance des droits des femmes, présentes en masse depuis le début du mouvement populaire.