M. Hichilema, 54 ans, avait été arrêté début avril pour avoir gêné le convoi du chef de l'Etat, son rival à la présidentielle, Edgar Lungu.
A l'issue d'une audience lundi, le juge David Simusamba a indiqué qu'il rendrait le 22 mai sa décision sur la suite à donner à la procédure pour trahison.
Plus tôt dans la journée, un autre magistrat a par ailleurs acquitté M. Hichilema de deux autres chefs d'accusation. Il était poursuivi pour avoir insulté des policiers et avoir refusé d'obtempérer, lors de son arrestation musclée le 11 avril dernier à son domicile.
"Je le déclare non coupable et l'acquitte", a-t-il déclaré, estimant insuffisantes les preuves rassemblées par l'accusation.
Après ce jugement, le chef du Parti uni pour le développement national (UPND) a salué ses partisans rassemblés autour du tribunal et a été reconduit en prison.
En Zambie, les personnes accusées de trahison, passible d'une peine pouvant aller de quinze ans de prison à la peine de mort, ne peuvent être libérées sous caution.
Hakainde Hichilema, opposant historique en Zambie, a échoué en août dernier pour la cinquième fois consécutive à la présidentielle.
Battu de seulement 100.000 voix (2,5% des suffrages) par Edgar Lungu, au pouvoir depuis 2015, il continue de contester ces résultats en arguant de fraudes, malgré leur validation par la Cour constitutionnelle.
Avec AFP