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Le Commonwealth souhaite un "dialogue plus intense" au Cameroun sur la crise anglophone


Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth, à gauche, rencontre le président nigérian Muhammadu Buhari à la maison de Marlborough avant le début d'une conférence sur la corruption à Londres, Grande-Bretagne, 11 mai 2016. REUTERS / Leon Neal / Pool - RTX2DVJV
Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth, à gauche, rencontre le président nigérian Muhammadu Buhari à la maison de Marlborough avant le début d'une conférence sur la corruption à Londres, Grande-Bretagne, 11 mai 2016. REUTERS / Leon Neal / Pool - RTX2DVJV

La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a souhaité un "dialogue plus intense" pour résoudre la crise dans l'ouest anglophone du Cameroun, à l'issue d'une visite de quatre jours dans ce pays.

"C'est aux Camerounais de décider de la forme et du contenu du dialogue" nécessaire à la résolution de la crise séparatiste qui agite ces deux régions anglophones du Cameroun depuis novembre 2016, a déclaré à la presse vendredi soir Mme Scotland, peu avant son départ.

>> Lire aussi : La patronne du Commonwealth appelle "à l'unité et au dialogue" au Cameroun

Elle a souhaité voir les Camerounais entretenir un "dialogue plus intense".

Pendant son séjour, elle a rencontré le président Paul Biya, des responsables du parti au pouvoir, ainsi que "huit partis d'opposition et plus de 30 représentants de la société civile, pour discuter de l'avenir du Cameroun".

"Tous ceux qui ont pris part aux discussions l'ont fait dans un esprit de coopération et d'inclusion, alors que nous travaillions à un dialogue constructif qui permettra au Cameroun d'avancer en tant que nation pacifique et unifiée qu'il a toujours été", a commenté Mme Scotland, selon le site internet du Commonwealth.

Elle s'est par ailleurs rendue vendredi en zone anglophone, dans la ville de Buea, chef-lieu de la région du Sud-ouest, et capitale historique de la partie anglophone.

La sécurité s'est considérablement dégradée depuis deux mois dans ces régions, où au moins 16 membres des forces de sécurité ont été tués depuis novembre dans des attaques menées par des sécessionnistes armés.

A Buea, Mme Scotland a discuté avec des autorités et personnalités locales. Les représentants des chefferies traditionnelles, les leaders religieux et de la société civile qu'elle a rencontrés, ont dit qu'ils souhaitent également une sortie de crise par le moyen du dialogue, a-t-elle expliqué.

Avec AFP

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