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Piraté, le compte Twitter de Sony annonce à tort la mort de Britney Spears


Britney Spears au Festival de Musique iHeartRadio 2016, le 24 septembre 2016 à Las Vegas.
Britney Spears au Festival de Musique iHeartRadio 2016, le 24 septembre 2016 à Las Vegas.

Victime d'un piratage, le compte Twitter de la maison de disques Sony Music a annoncé à tort le décès de Britney Spears, avant de retirer les messages et de présenter ses excuses à la chanteuse américaine.

Le tweet "RIP @britneyspears", pour "repose en paix" est apparu sur le compte officiel de Sony Music vers 08H00 (13H00 GMT), message assorti d'un émoticône versant une larme.

"Britney est morte par accident! Nous vous en dirons davantage rapidement", indiquait un second message, posté quelques minutes plus tard, selon des captures d'écran effectuées par plusieurs médias américains.

Les deux messages ont été rapidement effacés. La maison de disques a indiqué dans un communiqué que son compte avait été "compromis": "Cela a été rectifié. Sony Music présente ses excuses à Britney Spears et à ses fans pour toute confusion".

Entre temps, une journaliste de la chaîne d'informations CNN avait tweeté avoir eu en ligne un porte-parole de la chanteuse de 35 ans, qui lui avait assuré qu'elle était "en vie et bien portante".

Avant le retrait des faux messages, un tweet avait été posté sur le compte officiel du chanteur Bob Dylan, indiquant "Repose en paix @britneyspears", selon des médias américains. Ce tweet a, lui aussi, été retiré.

Dimanche, Britney Spears avait publié sur Instagram des photos de ses deux enfants avec lesquels elle était, disait-elle, partie à la chasse. On y voyait les enfants en tenue de camouflage avec des casques anti-bruit sur les oreilles.

Cet épisode rappelle la cyberattaque massive dont avaient été victimes les studios de cinéma Sony Pictures Entertainment en novembre 2014.

Un groupe de pirates informatiques, le GOP, avait pénétré dans le système informatique de SPE, s'emparant des données personnelles de 47.000 employés et tiers, dont des vedettes.

Les pirates exigeaient notamment que le studio renonce à diffuser la comédie sur le leader nord-coréen Kim Jong-Un, "L'interview qui tue!". Le long métrage a finalement bénéficié d'une sortie limitée.

Plusieurs courriels compromettants avaient ensuite été diffusés par les pirates, provoquant notamment le départ de la patronne de Sony Pictures, Amy Pascal, début 2015.

Washington avait attribué cette attaque de très grande ampleur à la Corée du Nord.

Avec Afp

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