"Si effectivement Neymar vient dans un club français, alors effectivement le ministre des Comptes publics se réjouit des impôts qu'il va pouvoir payer en France", a affirmé Gérald Darmanin sur la radio France Inter, sans donner de montant sur les revenus fiscaux attendus par l'Etat français.
"Il vaut mieux que ce joueur de football paie ses impôts en France plutôt qu'il ne les paie ailleurs", a-t-il affirmé.
"Quand on est ministre de la République, on a un devoir qui consiste à défendre les intérêts de l'Etat et les intérêts de l'Etat, c'est que les gens paient des impôts en France", a ajouté M. Darmanin.
Le PSG, propriété du fonds d'investissement qatarien QSI, serait prêt à débourser le montant de la clause libératoire de 222 M EUR et à verser un salaire annuel de 30 M EUR à la star brésilienne du FC Barcelone pour l'acquérir.
Cette clause libératoire astronomique, permettant au joueur de rompre son contrat avec le Barça, exploserait le record actuel des 105 millions d'euros, hors bonus, dépensés à l'été 2016 pour le transfert de Paul Pogba de la Juventus Turin à Manchester United.
Selon un rapport de l'OCDE en 2015, la France est le deuxième pays développé où la pression fiscale est la plus lourde, derrière le Danemark.
Neymar rapporterait ainsi plusieurs dizaines de millions d'euros d'impôts et de cotisation sociales chaque année à l'Etat français, sans compter les charges sociales qui seront prélevées sur la clause libératoire que le PSG verserait à Barcelone pour acquérir le prodige brésilien.
L'arrivée de Neymar au Barça, en 2013, en provenance de Santos (club mythique de Pelé), avait déjà versé dans la polémique. Son transfert, dont le montant définitif n'est toujours pas clair, a fait l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires.
Outre son salaire, Neymar engrange aussi des bénéfices grâce à des contrats de sponsoring. Selon le magazine américain Forbes, il est le seul footballeur au monde à gagner plus avec ces partenariats publicitaires qu'avec les revenus versés par son club.
Avec AFP