Le Fonds monétaire international (FMI), très optimiste sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'Afrique subsaharienne. Il l’a chiffrée samedi à 5,1% en 2012, et s’attend à une légère hausse à 5,4% en 2013, selon ses dernières « Perspectives économiques régionales pour l'Afrique subsaharienne » présentées à Yaoundé, au Cameroun. Et pour 2014, le FMI projette une nouvelle progression positive à 5,7%.
Néanmoins, des obstacles persistent à la croissance, dont le manque d’intégration régionale, les carences des infrastructures, les pénuries énergétiques et la mauvaise gouvernance.
Selon Mme Isabell Adenauer, chef de division adjointe au département Afrique du FMI, le commerce à travers le continent s’est certes renforcé, mais ne représente toujours qu’une toute petite fraction de ce qu’il pourrait être. « Comment pourrait-on stimuler le commerce entre les pays africains? » s’interroge la responsable du FMI. « Je pense qu’il faudrait désenclaver beaucoup de pays » souligne-t-elle. Il faudrait également trouver l’espace fiscal pour investir dans le secteur des transports et les infrastructures plus généralement, afin de donner aux populations accès les unes aux autres".
En ce qui concerne le commerce extérieur, a-t-elle poursuivi dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), « cela dépend de la conjoncture », notamment de l’évolution de la situation en Europe et en Chine. Deux continents importateurs de matières premières en provenance de l'Afrique, mais où le ralentissement de l'économie réduit la demande.
Autre priorité : le secteur énergétique. L’Afrique est lourdement pénalisée par les pannes de courant, rappelle-t-elle. Une étude interne réalisée par une équipe du FMI a déterminé « que la capacité de production en Afrique aujourd’hui d’énergie n’a pas augmenté depuis 15 ans et se situe au niveau de l’Espagne – pour tout le continent » , a expliqué Mme Adenauer.
Dans ses « Perspectives économiques régionales pour l'Afrique subsaharienne », le FMI se félicite également de la tendance baissière de l’inflation régionale; sauf dans le cas du Malawi, qui a souffert des effets de la dépréciation de sa monnaie.
Par ailleurs, toujours selon le Fonds, le continent reste menacé par les conflits civils et le changement climatique. D’autant que l’essentiel de la production agricole est tributaire des pluies.
Néanmoins, des obstacles persistent à la croissance, dont le manque d’intégration régionale, les carences des infrastructures, les pénuries énergétiques et la mauvaise gouvernance.
Selon Mme Isabell Adenauer, chef de division adjointe au département Afrique du FMI, le commerce à travers le continent s’est certes renforcé, mais ne représente toujours qu’une toute petite fraction de ce qu’il pourrait être. « Comment pourrait-on stimuler le commerce entre les pays africains? » s’interroge la responsable du FMI. « Je pense qu’il faudrait désenclaver beaucoup de pays » souligne-t-elle. Il faudrait également trouver l’espace fiscal pour investir dans le secteur des transports et les infrastructures plus généralement, afin de donner aux populations accès les unes aux autres".
En ce qui concerne le commerce extérieur, a-t-elle poursuivi dans une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA), « cela dépend de la conjoncture », notamment de l’évolution de la situation en Europe et en Chine. Deux continents importateurs de matières premières en provenance de l'Afrique, mais où le ralentissement de l'économie réduit la demande.
Autre priorité : le secteur énergétique. L’Afrique est lourdement pénalisée par les pannes de courant, rappelle-t-elle. Une étude interne réalisée par une équipe du FMI a déterminé « que la capacité de production en Afrique aujourd’hui d’énergie n’a pas augmenté depuis 15 ans et se situe au niveau de l’Espagne – pour tout le continent » , a expliqué Mme Adenauer.
Dans ses « Perspectives économiques régionales pour l'Afrique subsaharienne », le FMI se félicite également de la tendance baissière de l’inflation régionale; sauf dans le cas du Malawi, qui a souffert des effets de la dépréciation de sa monnaie.
Par ailleurs, toujours selon le Fonds, le continent reste menacé par les conflits civils et le changement climatique. D’autant que l’essentiel de la production agricole est tributaire des pluies.