"Il s’agit d’une violation de la Constitution cautionnée par la Cour Constitutionnelle, qui traduit la volonté du président Joseph Kabila de renverser l’ordre institutionnel établi ", a déclaré à VOA Afrique l’opposant Albert Moleka Nzoko de Restore Future Generation.
"Il n’est nullement quelque part dans la Constitution des Commissaires spéciaux moins encore des Comissaires spéciaux qui dirigeraient les provinces", ajoute M. Moleka.
Saisie par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour Constitutionnelle a intimé au gouvernement de prendre des mesures exceptionnelles pour assurer le fonctionnement de 26 provinces nouvellement créés.
Le porte-parole du gouvernement explique, sur Radio Okapi, que l’arrêt de la Cour constitutionnelle permet au gouvernement de prendre des dispositions transitoires et exceptionnelles en vue de faire régner l'ordre public, la sécurité et assurer la régularité ainsi que la continuité des services publics dans les nouvelles provinces.
"Dans le but de matérialiser l'exécution de cet arrêt dans le strict respect de la constitution et des lois de la République, le projet discuté propose la désignation des commissaires spéciaux et commissaires spéciaux-adjoints du gouvernement pour administrer les nouvelles provinces à titre transitoire et exceptionnel", a indiqué Lambert Mende.