Danladi Umar a été accusé par l'agence nigériane anti-corruption, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC), d'avoir exigé 10 millions de nairas (22.300 euros, 27.800 dollars) d'un suspect "pour un service ultérieur en relation avec un dossier en suspens", selon les documents consultés samedi par l'AFP.
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Le juge aurait aussi reçu en 2012, par le biais de son assistant, 1,8 million de nairas du même suspect "en relation avec le cas qu'il traitait", selon la même source.
Le juge Umar, qui préside le Tribunal du code de conduite du pays, une cour spéciale chargée de juger les dossiers de fausses déclarations de patrimoine et de revenus, avait acquitté l'an dernier le président du Sénat, Bukola Saraki, accusé de corruption lorsqu'il était gouverneur de l'Etat du Kwara, de 2003 à 2011.
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Les soupçons contre le juge Umar ont fait surface lors de cette procédure et se sont intensifiés lors de l'acquittement de M. Saraki en juin 2017. La EFCC a fait appel du jugement et un nouveau procès est prévu pour trois des dix-huit chefs d'accusation initiaux.
Le dossier de M. Saraki, troisième personnage de l'Etat, est l'un des plus en vue de la campagne anti-corruption lancée par le président Muhammadu Buhari arrivé au pouvoir en 2015.
Avec AFP