Aucun surprise dans la candidature de Saif al-Islam Kadhafi à la présidence libyenne avec le Front populaire pour la libération de la Libye (FPLL).
Depuis la Tunisie, le fils de Mouammar Kadhafi a toujours exprimer son envie de revenir dans son pays, et le reconstruire avec les pays voisins.
En 2011, dès le début de la révolte contre le régime de son père, Saïf al-Islam Kadhafi se fait l'avocat d'une ligne dure face aux contestations, contredisant l'image de réformateur dont il jouissait jusque-là.
Après la prise de Tripoli par les forces du CNT, puis la chute des derniers bastions kadhafistes, il passe dans la clandestinité.
En juin 2011, la Cour pénale internationale (CPI) avait lancé à son encontre un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité, l'accusant d'avoir joué un "rôle clé dans la mise en oeuvre d'un plan" visant à "réprimer par tous les moyens nécessaires" le soulèvement. Il a obtenu une amnistie générale.
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Par ailleurs, le 17 mars 2011, il avait affirmé sur Euronews que la Libye avait financé la campagne de M. Sarkozy, sans fournir de preuves. Il lui avait demandé de rendre l'argent de la campagne.